Le travail


Bien que les articles issuent de la conférence de Berlin interdisaient la traite des esclaves, Léopold II, le roi des belges, mis en place un système de travail obligatoire proche de l’esclavage. Les techniques pour pousser les populations à travailler étaient simples, la Force publique menaçait les chefs coutumiers, qui à leur tour donnaient l’ordre à leurs sujets d’aller récolter du caoutchouc sauvage dans la forêt. Jusqu’à ce que les populations n’obéissent plus à leurs notables, c’est alors que l’on créa des camps où les femmes et les enfants furent pris en otage, les hommes pouvaient libérer les membres de leur famille contre de l’ivoire ou du caoutchouc. Les conditions de détentions étaient telles que beaucoup mouraient de maladie (diphtérie, tétanos) avant d’être libérés. Une fois libérés, les otages et l’homme deviennent inutiles, voire un obstacle à la production, connaissant la tactique de prise d’otages et doivent donc être tués. Toute cette exploitation reposant sur l’obéissance aveugle des soldats noirs de la Force publique à leurs officiers blancs et au roi, le principal problème pour Léopold II devient vite les mutineries des soldats noirs. Il y eut trois grandes mutineries en 1895, en 1897 et en 1900.